Après les fantastiques Fifties et les légendaires Sixties, voici notre 3e burda Vintage, dédié comme il se doit aux Seventies. Les folles Seventies ne sont pas aussi typées que les Fifties, ni aussi révolutionnaires que les Sixties mais elles ont donné lieu à de nombreux looks qui perdurent encore de nos jours, dont certains de façon récurrente depuis plus de deux décennies. A découvrir dès le 4 novembre chez votre marchand de journaux !
Le nouveau genre féminin-masculin
Au tout début des Seventies, la mode féminine s'empare des codes de la mode masculine et les décline à loisir. Ainsi cette longue veste croisée sans manches à double rangée de boutons dorés et ceinture à boucle qui cultive l'allure militaire mise au goût du jour par les Beatles quelques années auparavant.
Cap sur l'espace
Autre temps fort de ce début de décennie, le goût pour l'espace et les lignes épurées des tenues qui en sont inspirées. Ici, on croirait une robe de Courrèges rallongée et mise au goût du flower power avec de gros croquets. La belle découpe de dos se retrouve sur notre modèle actuel qui joue la brillance hivernale du soir, alternative au style garden-party du modèle d'origine.
San Francisco
La fin des Sixties voit l'émergence d'une nouvelle philosophie et d'un nouveau mode de vie qui vont déferler sur l'Europe après la Californie où ils sont nés. Le mouvement hippy parle de liberté, de partage et de paix et chante avec "Hair" le soleil ! Les filles s'habillent de robes longues, de fleurs et de grands capelines, les garçons ont les cheveux longs et portent des pattes d'éph. Le style hippy est né. L'ensemble d'origine est une tenue typiquement hippie chic, la longue casaque d'aujourd'hui lui emboîte le pas avec décontraction.
Jet set de haut vol
Si cette classe a toujours plus ou moins existé, on la baptise jet set à partir de la fin des Sixties car elle se déplace très vite en jet d'un lieu à la mode à un autre. Les stations de sport d'hiver font partie de ces spots où l'on arbore des tenues de princesse des neiges moderne. L'ensemble est en lainage à chevrons agrémenté de fausse fourrure façon peluche.
La combinaison se démocratise
Déjà présente sur les podiums depuis le milieu des Sixties, mais façon cosmonaute à la Courrèges, la combinaison s'installe dans la mode de la rue dès le début des Seventies. Le modèle d'origine est conçu comme un modèle d'hiver, celui d'aujourd'hui est en jersey et convient en toute saison.
Le début de glam rock
On l'oublie souvent mais le glam-rock est né au tout début des Seventies, même s'il ne s'est répandu que plus tard dans la décennie. Marc Bolan et David Bowie ont largement contribué à son succès. Dans le mode, on lui fait la part belle avec des tenues brillantes, scintillantes, évidemment pour aller danser. Ainsi de cet ensemble en jacquard rutilant, qui n'emprunte que sa coupe au modèle d'origine.
La fièvre du samedi soir
Le milieu des Seventies voit naître une nouvelle musique, mêlant groove et rythmes effrénés. Elle met le feu aux boîtes de nuit où l'on danse au rythme de lumières stroboscopiques, et de préférence paré de strass et de paillettes. C'est l'ère du disco qui sonne. La robe d'origine est encore un brin robe du soir, celle d'aujourd'hui est une superbe robe de Dancing Queen juvénile et scintillante.
Le prêt-à-porter essaime
Avec les Seventies, le concept de prêt-à-porter déjà existant, se démocratise et devient une référence de mode au même titre que la haute couture. L'élégant manteau-cape en est une brillante illustration. Avec ses larges manches fendues inspirées des cache-poussière du Far West, il est ultra-chic en blanc mais plus pratique en drap de laine foncé.
La fureur disco
La gentry new-yorkaise donne le la dans cette nouvelle fièvre qui a saisi les noctambules aguerris des Seventies, bientôt rejoints par la jeunesse entière en Europe. On s'habille de choses scintillantes ou moirées, qui flashent sous les boules à facettes et les lumières noires et on danse jusqu'au bout de la nuit. La longue robe à lavallière mise sur un look de diva, la longue robe argentée pourrait être la robe couleur de lune de "Peau d'âne" de Jacques Demy.
La naissance du BCBG
Aux antipodes de ces débauches d'étoffe (style hippy) et de brillance (style disco), s'installe un nouveau look tout en mesure et discrète distinction. On le nomme bientôt BCBG, bon chic bon genre, un look très cultivé en ville par la jeunesse dorée qui se rencontre au Drugstore mais aussi porté par les actrices emblématiques comme Catherine Deneuve, Romy Schnieder ou Delphine Seyrig. Le blazer est un des champions de ce vestiaire et il n'a pas pris une ride, même si le velours ras et le col à larges revers pointus sont typiques de ces années-là.
L'ADN du sport-chic
De même que le BCBG, le sport-chic est une alternative aux démesures du début de la décennie. Inspiré du blouson collège américain so chic, le blouson connaît un regain d'intérêt au milieu des Seventies et fait florès dans les lycées et les universités. Le modèle d'origine est pile dans cette tendance. Celui d'aujourd'hui, à droite, puise ses inspirations dans la palette de Fiorucci, designer italien dont les imprimés commencent à faire fureur à l'aube des années 80.
Toutes ces pièces exclusives sont à retrouver dans le burda Vintage 2016, en vente dès le 4 novembre, en kiosque et sur notre site.
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